Le retour chez les parents...

Avec les études et les stages à l'extérieur du patelin parental, j'ai bien évidemment dû me débrouiller seule et me pousser à prendre certaines habitudes ménagères afin de bien subvenir à mes multiples besoins. Quelle peur j'avais de devoir m'occuper seule de mon petit moi-même! Mais après 3 ans de d'habitation hors du domicile familiale, l'angoisse est plutôt de revenir à la maison...

Je les adore mes parents, là n'est pas la question. Chaque année, aux vacances de Noël, le même sentiment refait surface: l'impression qu'on me prend encore pour un bébé! Non mais c'est insultant! Toutefois, je tente (avec toute la misère du monde sur mes épaules) de ne pas rouspéter et de faire comme maman-papa veulent. Ceci je l'ai compris il n'y a pas très longtemps! J'étais plutôt du genre à faire tout le contraire des règlements chez nous... Une bonne dose de maturité n'a pas fait de torts et je m'attends merveilleusement bien avec eux. À part lorsqu'ils se donnent le mot pour m'envoyer un char de culpabilité... Ils l'ont le tour les parents pour faire sentir cheap.

Somme toute, je me pose une question ma foi presque existentielle, qui a soulevé quelques commantaires lors du-traditionnel-souper-de-chicks-2008: comment vais-je faire pour dealer avec le vieillissement de mes parents? Puisque déjà, à ce moment-ci, j'ai quelques difficultés d'ordre intellectuel mais encore plus d'ordre émotionnel. Je tomberai davantage dans la quétainerie (ce que peut-être vous croyez) de mes sentiments dans un futur post...